Du lundi 30 juin au samedi 5 juillet, des intermittents (l’essentiel des techniciens, des artistes…) ont été en grève pour le festival Cratère surface.
Résumé des jours de grève :
Samedi 5 juillet : La direction, appuyée par une partie des compagnies a poussé pour que le festival se tienne ce jour. Quelques prises de paroles eurent lieu, par les compagnies et lors de points d’infos tenus par les intermittents en grève.
Vendredi 4 juillet : Lors d’une AG de 80 personnes la grève a été reconduite pour la journée.
Une manif en slip a parcouru les rues du centre ville.
Les représentations de la soirée ont été annulées et remplacées par une assemblée populaire devant le Cratère.
Jeudi 3 juillet : Le rendez-vous était donné à Brouzet-les-Alès. La soirée a été annulée par la détermination des intermittents et de précaires et chômeurs alliés aux mouvement. Des interventions ont eu lieu lors du premier spectacle et au début du deuxième l’annulation a été annoncée et des interventions en ont expliqué la démarche. Des discussions entre public, techniciens, artistes, chômeurs, précaires… ont pris place.
Mercredi 2 juillet : Le festival se déroulait à Vézénobres. Il y a eu plusieurs iterventions pour expliquer les raisons de la grève et de la lutte.
Mardi 1er juillet : Cratère surface se tenait à St-Jean du Gard. La seule représentation qui aurait pu se tenir à été transformé en un espace de discussion qui a réuni techniciens, artistes et personnes du public.
Lundi 30 juin : le personnel de Cratère surface a voté une grève de 96 heures jusqu’à vendredi 4 juillet.
Sur une cinquantaine de participant, plus de 40 ont voté pour cette grève de 96 heures.
Jeudi 26 juin : La scène nationale Cratère théâtre d’Alès a voté une grève reconductible à partir du lundi 30 juin, jour d’inauguration de son festival Cratère surfaces.
43 votants, 33 pour et 10 contre.