Contre les ordonnances capitalistes, soulevons-nous !

Les ordonnances de réforme du code du travail sont une nouvelle attaque contre les travailleurs et les chômeurs. Elles augmentent notre précarité, baissent nos revenus et dégradent nos conditions de travail (voir ici pour plus de détails). Inversement, elles permettent aux entreprises d’accroître leurs profits.

Avec ces ordonnances, de nombreuses mesures se profilent contre nos conditions de vie. Déjà, le gouvernement a annoncé la baisse des APL, une réforme de l’assurance chômage et maladie, du régime des retraites, le passage des mesures de l’état d’urgence dans le droit commun…

C’est la continuité des politiques de régression sociale que l’État et les capitalistes nous imposent et qui attaquent toutes les catégories sociales (travailleurs du privé et du public, chômeurs, jeunes, retraités…) sauf les plus riches (baisse de l’ISF). Et tout ça au profit du patronat et des actionnaires !

Les fonctionnaires comme l’ensemble des salariés, comme les chômeurs, sont ciblés par le gouvernement au service du patronat. Il s’agit de diviser à l’infini les travailleurs pour nous tromper, ne nous laissons pas prendre, travailleurs du public, du privé, retraités, chômeurs, nous sommes dans le même camp. C’est un nouveau blocage de nos salaires (par le gel du point d’indice et la hausse non compensée de la CSG), depuis combien de temps les salaires baissent relativement à l’inflation ? C’est aussi le retour du jour de carence, un jour d’indemnité en moins quand on est malade ! Enfin, l’État diminue depuis des années les effectifs en ne renouvelant pas les départs à la retraite. Cette fois-ci, ce sont 120000 postes qui seront supprimés avec comme conséquences des services qui ferment et des surcharges de travail…

Ne nous y trompons pas, si les mesures de Macron vont se succéder, « catégorie » par « catégorie », notre seule possibilité de défense est de nous mobiliser tous, au plus vite. Nous sommes désunis et immobiles depuis trop longtemps. L’État et le capital profitent de notre inaction. Et les journées d’action momentanées ne suffiront pas, nous le savons tous ! Il nous faut développer la lutte et la solidarité de classe pour une autre société et l’égalité sociale. C’est à nous d’inverser la tendance. Ils n’entendent que le rapport de force !

Tous en lutte !
Organisons-nous en assemblées autonomes
Grève active, blocage de l’économie,
sabotage de la production

(par le mauvais travail, par le débrayage sauvage,
par la grève perlée, par la grève du zèle, par
l’action directe…)

En solidarité avec les fonctionnaires
et pour défendre nos conditions d’existence
Tous au rassemblement mardi 10 octobre 12h sous-préf Alès

Manifestation à Nîmes
15h place de la Maison carrée

Assemblée de lutte – Tous les lundis à 18h
À la bourse du travail (place G. Dupuy, Alès)

 

Affiche en Pdf

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