Gilet ou gilet pas ? Il faut de l’essence pour tout cramer

Depuis une semaine maintenant, un mouvement contre la vie chère se dessine sur l’ensemble du territoire français, mais également dans d’autres pays d’Europe. Ce mouvement ne ressemble à rien qu’on ait connu auparavant. Si les premiers indices n’étaient pas des plus réjouissants, la réalisation de ce mouvement doit nous permettre de recalibrer notre position.

Dans un monde qui n’est plus que capitaliste, où l’identité ouvrière a été piétinée depuis longtemps, il est logique que les repères politiques du mouvement ouvrier n’aient pas la côte dans les explosions sociales de la période. Pourtant nous avons tous observé la force subversive des mouvements comme le LKP ou encore le récent embrasement guyanais contre la vie chère. Dans ce mouvement des gilets jaunes, il y a deux étapes que nous devons distinguer pour comprendre l’intérêt de cet évènement : l’apparition et la réalisation.

La plupart des camarades hostiles à la mobilisation des gilets jaunes le sont avant tout parce qu’ils ont choisi de ne pas faire la séparation entre ce qui est dit (discours de légitimité très médiatisé) et ce qui est fait (les pratiques que les différents blocages énoncent). Ce qui, du point de vue la période actuelle, est une erreur. On ne peut pas à la fois critiquer la sclérose des mouvements sociaux traditionnels et rejeter en bloc des espaces de contestation qui, bien que sans repères politiques, mettent en jeu la question de la vie chère, donc de la vie impossible des prolétaires. L’objectif de cette adresse est d’offrir un autre point de vue sur les évènements et de comprendre en quoi, si le mouvement prend le tour de la critique de la vie chère, la présence des partisans de la révolution y est logique.

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