ILS NOUS ATTAQUENT ! DÉFENDONS NOUS !

LE MOUVEMENT SOCIAL CONTRE LA LOI EL KHOMRI S’INTENSIFIE.

Depuis bientôt trois mois, le mouvement contre la « loi travail » se construit et s’amplifie : grèves, manifestations, actions, blocages… Une large partie de la population exprime son rejet de cette loi patronale (pétitions, sondages…). Face à cela, le gouvernement, hausse le ton, réprime massivement et ne cède rien (ou quelques miettes, pour les uns ou les autres, dans l’espoir de diviser les travailleurs). Pour durcir ce rapport de force, les grèves de salariés s’intensifient, et répondent par la mise en place du blocage du pays.

POURQUOI TANT D’ACHARNEMENT ?

Si le gouvernement a pondu cette loi et s’acharne à la maintenir malgré la forte contestation, c’est qu’elle répond à une nécessité pour le capitalisme : maintenir la compétitivité de la France dans un système mondialisé, qui plus est, en crise. « Il faut améliorer la croissance ! ». C’est à dire garantir toujours plus de profit aux capitalistes. « Il faut améliorer la compétitivité des entreprises ! ». Autrement dit, produire plus à un moindre coût, au détriment, une fois de plus, de la rémunération des salariés et de leurs conditions de travail.

Les gouvernements quels qu’ils soient, en France et sur la planète, réagissent aux contextes économiques afin de favoriser l’économie nationale dans un système global concurrentiel. L’État est un outil au service de la classe dirigeante pour défendre ses intérêts et maintenir l’ordre établi. Le soi-disant « intérêt général » se confond avec celui de la classe capitaliste. Il s’agit de gérer ce système, maintenir le rapport d’exploitation, organiser et contrôler la population.

NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE !

Depuis trop longtemps, le rapport de force est en faveur des capitalistes. Cette attaque du code du travail, rend les salariés encore plus à la merci du bon vouloir des patrons, en fonction de leurs intérêts immédiats. C’est un accroissement de notre exploitation, dans la suite des politiques patronales qui nous sont imposées : pacte de compétitivité, accord national interprofessionnel…, à nous d’inverser la pression.

C’est par la solidarité et la mobilisation de tous les exploités (travailleurs, du public ou du privé, avec ou sans papiers, chômeurs, étudiants, lycéens, retraités…) que nous constituons une force capable de renverser le cours des choses. Le développement récent de la grève et des actions de blocage nous montre notre capacité à enrayer le train-train quotidien de la société capitaliste et de son économie de marché. La lutte des classes n’est pas un concept vide de sens. Au quotidien nous la subissons. Aujourd’hui nous devons la gagner !

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